🏦 Financial Markets Authority |
🗓️ Date de création : 2010 |
🌎 Pays : Nouvelle-Zélande |
👉 Site Web : www.fma.govt.nz |
📈 Effet de levier maximal : N/A |
💰 Fonds d'indemnisation : ❌ |
☂️ Niveau de protection : Vert |
La Financial Markets Authority (NZ FMA) est l'agence gouvernementale néo-zélandaise responsable de la supervision des lois sur les valeurs mobilières, l'information financière et les sociétés, dans la mesure où elles s'appliquent aux services financiers et aux marchés des valeurs mobilières. Cet organisme joue un rôle clé en garantissant l'intégrité et la transparence des marchés financiers en Nouvelle-Zélande, contribuant ainsi à la confiance des investisseurs.
La NZ FMA régule un éventail d'acteurs du secteur financier, notamment :
En outre, l'autorité surveille le respect des lois en matière de lutte contre le blanchiment d'argent (AML) et de financement du terrorisme (CFT).
La Nouvelle-Zélande est réputée pour son environnement économique stable et son cadre juridique rigoureux, en grande partie hérité du système de droit commun anglais. L'ouverture d'une société de courtage forex nécessite :
Tous les brokers opérant en Nouvelle-Zélande doivent se conformer aux règles strictes de la FMA pour garantir un fonctionnement équitable et sécurisé.
La NZ FMA impose des normes élevées de conduite et de transparence pour les brokers opérant sur le marché des devises (Forex) et des contrats sur différence (CFD).
Les fonds des investisseurs doivent être séparés des actifs de l'entreprise et conservés en fiducie. Cela garantit que les fonds des clients sont protégés même en cas d'insolvabilité du broker.
Les brokers doivent fournir des rapports réguliers à la FMA, notamment :
En Nouvelle-Zélande, si un broker réglementé fait faillite, la manière dont les traders sont affectés dépend de plusieurs facteurs, notamment de la structure de protection des fonds des clients et des obligations légales imposées au broker.
Les brokers réglementés par la NZ FMA sont légalement tenus de :
Cette séparation vise à protéger les clients en cas d'insolvabilité du broker. Ainsi, en cas de faillite, les fonds détenus en fiducie pour les clients ne peuvent pas être utilisés pour régler les dettes du broker et sont censés être restitués aux investisseurs.
Contrairement à certaines juridictions, comme le Royaume-Uni (avec le Financial Services Compensation Scheme, FSCS), la Nouvelle-Zélande ne dispose pas d'un fonds d'indemnisation national pour les traders en cas de faillite d'un broker réglementé.
Les traders doivent donc :
Si un broker fait faillite malgré la réglementation, voici les étapes que les traders peuvent suivre :
a. Réclamer les fonds détenus en fiducie
Les fonds des clients séparés devraient être prioritaires pour restitution. Les clients doivent fournir des preuves de leurs dépôts et des transactions associées.
b. Recours auprès des autorités ou de l'administrateur judiciaire
L'administrateur judiciaire chargé de la liquidation de l'entreprise peut être contacté pour vérifier le statut des fonds séparés et les priorités de remboursement.
c. Résolution des conflits via des organismes comme la FSCL
Si des problèmes surviennent dans le processus de remboursement, les investisseurs peuvent faire appel à des organismes comme le Financial Services Complaints Limited (FSCL) ou d'autres entités de résolution des conflits.
d. Action légale
En dernier recours, les clients peuvent engager une action judiciaire pour tenter de récupérer leurs fonds. Cependant, cela peut être long et coûteux.
En cas de conflit avec un broker réglementé, voici les étapes à suivre :
1. Contact direct avec le broker
La première étape consiste à contacter le broker pour tenter de résoudre le problème à l'amiable. La plupart des brokers réglementés disposent de procédures internes pour gérer les plaintes.
2. Déposer une plainte auprès de la NZ FMA ou d'un organisme de résolution des litiges
Si la réponse du broker est insatisfaisante, vous pouvez :
Note importante : Avant de déposer une plainte auprès de la FSCL, assurez-vous que le broker figure sur la liste des participants enregistrés auprès de cet organisme.
3. Saisir un tribunal
En dernier recours, si les étapes précédentes échouent, vous pouvez engager une action en justice en Nouvelle-Zélande. Cela peut être coûteux et long, mais reste une option pour faire valoir vos droits.
1️⃣ Trouvez le numéro de licence/référence (préféré) ou le nom du broker que vous pouvez obtenir sur son site Web
2️⃣ Saisissez le numéro de référence ou le nom dans la barre de recherche sur https://fsp-register.companiesoffice.govt.nz/
3️⃣ Dans la catégorie « Financial services », vérifier que le statut d'autorisation du broker est « Licensed » (licencié)
4️⃣ Dans la catégorie « General Details », cliquez sur le nom du broker pour obtenir des informations supplémentaires.
5️⃣ Vérifiez si les coordonnées de la société correspondent avec les informations du site web du broker.
Si ce n'est pas le cas, éloignez-vous du broker car il s'agit probablement d'une société non autorisée.
Grâce à la régulation stricte de la NZ FMA, la Nouvelle-Zélande est perçue comme un environnement sûr et attractif pour les investisseurs et les traders. La transparence, la protection des clients et l'intégrité des marchés sont au cœur de son action, faisant du pays un acteur majeur de la finance mondiale.
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