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Les Tiger Cubs sont un groupe de gestionnaires de fonds spéculatifs qui ont tous été formés par Julian Robertson à Tiger Management.
Ils sont connus pour leur style d'investissement agressif et axé sur la croissance, qui a été très fructueux à long terme.
Points clés :
➡️ Recherche approfondie - Les Tiger Cubs privilégient l'analyse fondamentale pour identifier les entreprises sous-évaluées ayant un potentiel de croissance à long terme.
➡️ Conviction élevée - Ils concentrent souvent leurs investissements sur leurs meilleures idées et conservent leurs positions pendant de longues périodes.
➡️ Accent sur la croissance - Ils ciblent souvent des entreprises dans des secteurs perturbateurs, en recherchant la croissance associée à l'innovation et aux inefficacités du marché.
➡️ Capital-risque et capital-investissement - Les Tiger Cubs se sont lancés dans le capital-risque et le capital-investissement pour obtenir des rendements plus élevés et avoir accès à des entreprises qui ne sont pas disponibles sur les marchés publics.
Les Tiger Cubs partagent plusieurs principes fondamentaux, notamment
Recherche fondamentale
Ils sont convaincus qu'une recherche fondamentale approfondie est essentielle pour identifier les entreprises sous-évaluées.
Orientation à long terme
Ils n'ont pas peur de conserver les actions et les investissements à long terme, même s'ils subissent une volatilité à court terme.
Investissement à forte conviction
Ils ont tendance à investir dans un petit nombre d'entreprises dont ils pensent qu'elles ont un potentiel de croissance important.
Julian Robertson a un jour fait la remarque suivante : « prendre une position longue sur les 50 meilleures actions et une position courte sur les 50 pires actions ».
Il s'agit d'un grand nombre de positions, mais elles peuvent être gérées par de grandes équipes d'investissement.
Gestion du risque
Les Tiger Cubs sont des gestionnaires de risques disciplinés et utilisent diverses techniques pour protéger leur capital (diversification, options, dimensionnement prudent des positions, etc.)
De nombreux Tiger Cubs ont des positions plus concentrées, mais la diversification fait toujours partie de leur stratégie. En même temps, la diversification n'est pas aussi poussée que dans le cas du trading quantique traditionnel, qui a tendance à vouloir extraire des performances supplémentaires par le biais d'une diversification importante.
Les Tiger Cubs investissent généralement dans des sociétés à petite ou moyenne capitalisation qui connaissent une croissance rapide.
Ils recherchent des entreprises dotées d'une équipe de direction solide, d'un avantage concurrentiel et d'un historique de rentabilité.
Ils sont également prêts à investir dans des sociétés qui n'ont pas la faveur du marché.
Voici quelques-unes des stratégies d'investissement couramment utilisées par les Tiger Cubs :
L'investissement dans la valeur - Ils recherchent des entreprises qui se négocient avec une décote par rapport à leur valeur intrinsèque.
L'investissement dans la croissance - Ils investissent dans des entreprises dont les bénéfices devraient croître rapidement. Il peut s'agir d'entreprises publiques ou privées.
Investissements dans des situations spéciales - Ils investissent dans des entreprises qui subissent un changement important, tel qu'une fusion ou une acquisition, et essaient de le comprendre mieux que le marché.
Capital-risque et capital-investissement - Le capital-risque permet d'investir dans des entreprises naissantes qui pourraient avoir une grande valeur à terme. S'ils se trompent, ils ne perdent pas grand-chose. Le capital-investissement peut offrir de meilleures offres que celles disponibles sur les marchés publics.
La philosophie d'investissement des Tiger Cubs varie au fur et à mesure qu'ils se diversifient, mais elle repose essentiellement sur la conviction que les marchés sont inefficaces, dans la mesure où ils sont tous des fonds spéculatifs d'entreprises d'investissement qui investissent et négocient de manière active.
Ils pensent qu'il y a toujours des opportunités de trouver des entreprises sous-évaluées et ils sont prêts à faire le travail nécessaire pour les trouver.
Ils sont également des investisseurs patients et n'ont pas peur d'attendre que le marché reconnaisse la valeur de leurs investissements.
Voici quelques-uns des éléments clés de la philosophie des Tiger Cubs :
Pensée indépendante
Ils n'ont pas peur d'aller à l'encontre de la foule et de prendre leurs propres décisions d'investissement.
Retour sur investissement
Pour Chase Coleman de Tiger Global, il s'agit de maximiser l'efficacité et l'impact du temps qu'ils consacrent à leurs activités, de la même manière qu'ils cherchent à maximiser le rendement financier de leurs investissements.
Ils hiérarchisent sans relâche les tâches et les opportunités, cherchant toujours à tirer le meilleur parti du temps limité dont ils disposent pour atteindre leurs objectifs.
Cela inclut même des choses aussi infimes que, sans exagérer, le fait que les secrétaires parlent plus vite lorsqu'elles s'adressent aux membres de l'équipe d'investissement.
Parmi les Tiger Cubs les plus notables, on peut citer :
Chase Coleman - Fondateur de Tiger Global Management
Philippe Laffont - Fondateur de Coatue Management
Lee Ainslie - Fondateur de Maverick Capital
Stephen Mandel - Fondateur de Lone Pine Capital
Ces gestionnaires de fonds spéculatifs ont tous connu un succès considérable dans le secteur de l'investissement et des fonds spéculatifs.
Chase Coleman (Tiger Global Management)
La philosophie de Chase Coleman est centrée sur l'identification d'entreprises à croissance exceptionnelle, souvent dans le secteur technologique, qui bouleversent les industries traditionnelles.
Sa stratégie combine l'analyse fondamentale et l'attention portée aux tendances à long terme.
Cela lui a permis, par exemple, de faire des paris concentrés sur des sociétés comme Facebook et JD.com à leurs débuts.
Initialement axé sur les actions publiques, Tiger Global a évolué pour inclure des investissements en capital-risque, en s'appuyant sur une approche « private market crossover » pour tirer parti de la croissance rapide des marchés publics et privés.
Philippe Laffont (Coatue Management)
Philippe Laffont met l'accent sur la compréhension approfondie des entreprises et des secteurs d'activité.
Il se concentre sur les technologies, les médias et les télécommunications, mais s'est également diversifié dans les secteurs de la santé et de la consommation.
La stratégie de Coatue consiste à identifier les tendances séculaires à long terme et à investir dans des sociétés positionnées pour en bénéficier, avec une approche flexible qui permet des positions longues et courtes.
M. Laffont est connu pour la rigueur de son contrôle préalable et pour l'importance qu'il accorde à la compréhension du paysage concurrentiel.
Lee Ainslie (Maverick Capital)
Lee Ainslie suit une stratégie classique de long-short equity, essayant d'identifier les sociétés sous-évaluées et surévaluées grâce à une recherche fondamentale intensive.
Il est donc l'un des plus proches philosophiquement de Robertson.
Il maintient un portefeuille diversifié entre les secteurs et les zones géographiques, en mettant l'accent sur la protection contre les baisses et la préservation du capital.
M. Ainslie est connu pour son approche de la gestion du risque et sa capacité à traverser les cycles du marché.
Stephen Mandel (Lone Pine Capital)
La philosophie de Stephen Mandel repose sur une recherche fondamentale approfondie, visant à identifier les entreprises présentant des avantages concurrentiels durables et un potentiel de croissance à long terme.
Il privilégie les investissements concentrés dans des entreprises de haute qualité de différents secteurs, en conservant ses positions pendant de longues périodes.
M. Mandel est connu pour sa curiosité intellectuelle et sa capacité à identifier les entreprises sous-évaluées qui sont en train de changer ou qui sont confrontées à des défis temporaires, ce qui lui permet de tirer parti des inefficacités du marché.
Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.
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