#1 28-11-2023 12:56:53

Climax

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L'aversion aux pertes, un biais psychologique qui peut vous apporter de gros maux de tête

L'aversion aux pertes est un biais comportemental humain assez complexe et répandu. Par un mécanisme de notre subconscient, les êtres humains perçoivent une perte d'une manière plus profonde que la façon dont nous valorisons un gain de même ampleur. La finance comportementale a approfondi ce biais psychologique puisque le niveau de dommages aux résultats financiers est assez important.

Ressentir une aversion à la perte n'est pas un problème en soi. En fait, la plupart d'entre nous recherchent la certitude et préfèrent éviter les pertes. Mais, en tant que biais comportemental dans les opérations financières, cette peur provoque des actions irrationnelles de la part des investisseurs. Beaucoup de ces actions aboutissent à un résultat pire que ce dont ils craignaient. L'aversion aux pertes éloigne les investisseurs et les traders de la voie de la rationalité. Découvrons quelques mesures que nous pouvons adopter pour minimiser les effets de ce biais psychologique.

Comment fonctionne l'aversion aux pertes ?

Les pertes nous affectent considérablement en tant qu'êtres humains. Peu importe la raison de la perte. Quand nous étions enfants, si nous perdions un jouet, nous pouvions pleurer pendant des heures. Quelque chose de similaire se produit dans notre vie d'adulte et nous commençons à développer un préjugé psychologique connu sous le nom d'aversion à la perte.

Selon les spécialistes de la finance comportementale, les êtres humains sont déjà programmés pour développer une aversion à la perte. En psychologie, on considère que la douleur provoquée par une perte est deux fois plus grande que la joie ressentie lorsque l'on gagne.

Dans le monde de la finance, ce refus de perdre se manifeste d'une manière profondément négative pour les intérêts du trader ou de l'investisseur.

Mais allons-y par partie.

Comme le souligne la psychologie, dans le trading, l'aversion à la perte se manifeste par une douleur bien plus grande en cas de défaite que par la joie ou la tranquillité provoquée par une position gagnante. Même si les deux sont de même ampleur. Cela nous fait plus mal de perdre 1 000 € que de ressentir la joie de gagner 1 000 €.

Jusqu'à présent, le trading n'est pas différent de la vie quotidienne. Le problème est de savoir comment l'investisseur réagit à une position rejetée. L'aversion aux pertes amène les traders à se comporter de manière assez irrationnelle.

Tout commence par le déni de la perte. Le trader devient convaincu que cette position qui évolue contre lui connaît un phénomène momentané. Il commence par réduire son Stop-Loss pour donner à l'actif une chance de récupérer. Habituellement, cela ne se produit pas et les pertes s'aggravent.

En conséquence de tout cela, disons que l'aversion aux pertes conduit l'investisseur à s'infliger une défaite encore plus grande.

Les pertes existent, minimisons l'aversion

Tout comme il n'existe pas de monde parfait, du moins pour l'instant. Il n'existe pas de marchés financiers sans pertes. Les investisseurs professionnels partent du principe qu'ils doivent accepter un certain niveau de pertes sur leurs investissements.

L'aversion à la perte, en tant que biais psychologique, nous éloigne de cette conception. Cela nous pousse à agir de manière irrationnelle et, comme nous l'avons déjà dit, le résultat est de plus grandes défaites.

Il s'agit de développer une psychologie du trading dans laquelle nous mettons un terme à l'aversion aux pertes. De cette façon, nous acceptons les défaites, vivons avec elles et générons des mécanismes pour les minimiser.

En minimisant nos pertes, nous réduisons également le biais cognitif d'aversion.

Il existe plusieurs stratégies que nous pouvons mettre en œuvre pour sortir de l'aversion. Notre première recommandation est l'allocation stratégique d'actifs. Il consiste à avoir un portefeuille diversifié entre des instruments à risque plus élevé et plus faible. Maintenir une proportion constante de chacun d'eux et, de temps en temps, les rééquilibrer en fonction des résultats obtenus.

Dans le cas du trading, un mécanisme permettant de gérer l'aversion aux pertes consiste à réduire les pertes. Il est sur la même longueur d'onde, celui de laisser courir les profits. mais, dans ce cas, avec des actions pour mettre un terme aux positions hostiles.

Si vous, en tant que trader, avez une stratégie, un plan de trading, respectez-le strictement. Dans le cas où une position se retourne contre vous, laissez le Stop-Loss agir. Ils sont le résultat de votre analyse technique et de vos fondamentaux.

Ceux qui agissent sous l'influence de biais psychologiques commencent à manipuler les stop loss en espérant que l'actif suivra un autre cours. Ne faites pas cela.

Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles avec des pertes

Si l'on part du principe que les marchés sont animés par les actions des êtres humains. Et beaucoup d'entre eux se comportent de manière irrationnelle, le résultat est que nous avons des marchés dont les comportements ne sont pas toujours rationnels.

Peu importe à quel point vous êtes un bon trader, l'incertitude régit les marchés. C'est là que votre professionnalisme doit transparaître. Les pertes peuvent être une source de nombreuses informations. Surtout si nous savons les traiter de manière rationnelle, en utilisant tous les outils à notre disposition.

Si vous prenez des décisions rationnelles et développez des stratégies professionnelles, les préjugés psychologiques, notamment l'aversion aux pertes, disparaîtront.

L'investisseur intelligent profite d'une défaite pour en tirer des leçons. Tirez des conclusions basées sur le raisonnement et non sur les émotions.

Vous pouvez devenir un investisseur intelligent et vaincre l'aversion aux pertes et d'autres préjugés psychologiques. Grâce à une solide formation sur les marchés financiers. Ainsi, vous agirez de manière rationnelle, en prenant des décisions basées sur des informations fiables et vos propres analyses.

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Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.