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#1 20-10-2022 13:26:54

Climax
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5 biais comportementaux à éviter dans les transactions financières


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La finance comportementale et l'économie comportementale se sont imposées comme de nouvelles disciplines. Ils nous montrent que l'efficacité des marchés et la rationalité de la prise de décision sont des théories qui sont remises en question. Au contraire, les marchés et les opérations financières montrent de plus en plus comment les émotions des investisseurs se manifestent en permanence. Les biais comportementaux en finance sont des comportements dictés par les émotions qui peuvent compliquer nos actions sur les marchés financiers.

La multiplicité des biais psychologiques qui peuvent influencer notre prise de décision est très variée. C'est pourquoi, dans cet article, nous voulons nous concentrer sur les 5 biais comportementaux les plus importants qui peuvent compliquer votre trading.

Quels sont les biais comportementaux en finance ?

Il y a quelques années encore, les spécialistes des marchés financiers adhéraient à des théories qui défendaient l'efficience des marchés. Ils croyaient - et beaucoup le croient encore - que toutes les informations disponibles sur un actif sont déjà contenues dans son prix. Par conséquent, les décisions prises par les participants au marché sont rationnelles.

Même la croissance du trading algorithmique pourrait leur donner raison. Mais, si l'on regarde l'histoire des marchés au cours des dernières décennies, le manque de rationalité est présent dans de nombreux cas. Il s'agit de biais comportementaux ou psychologiques qui ont une influence décisive sur la prise de décision.

Les préjugés comportementaux sont des raccourcis mentaux créés par notre propre cerveau. Ils sont élaborés précisément pour faciliter le processus de décision. Ces préjugés ou raccourcis deviennent des processus quasi automatiques. Le problème est que, lorsqu'elles deviennent présentes, elles nous éloignent de la pensée rationnelle.

Attention ! Ne paniquez pas. Les préjugés comportementaux existent pour notre propre survie. La peur est un exemple tiré de la vie quotidienne. Il s'agit d'un biais comportemental qui nous aide à prendre des décisions face au danger. Si nous sommes confrontés à un serpent venimeux, notre cerveau n'a pas le temps de prendre des décisions rationnelles. La peur s'installe et nous fait bouger rapidement face au danger d'être mordu.

Le problème est que, sur les marchés financiers, prendre des décisions en dehors de la rationalité peut être très compliqué.

# 1 - Excès de confiance

L'une des principales complications influençant les décisions financières est l'excès de confiance.

Ce biais comportemental se produit lorsque l'investisseur est trop confiant dans les informations qu'il a recueillies pour négocier un actif ou un marché particulier. Ils pensent qu'ils disposent de tous les éléments qui leur permettront de maximiser les bénéfices.

De là, une autre erreur s'ensuit. Ils commencent à négocier plus fréquemment sur la base des informations accumulées. Où se situe le manque de rationalité dans ce biais comportemental ? L'excès de confiance limite notre capacité à analyser les diversifications possibles dans les portefeuilles d'investissement.

Les analystes recommandent, pour éviter ce biais, de faire moins de transactions et d'investir davantage. Cela signifie qu'il faut exécuter le moins de transactions possible et s'appuyer davantage sur des transactions à long terme.

Des études indiquent que plus vous achetez et vendez de titres, plus les marges bénéficiaires sont faibles, en raison de l'impact des frais de courtage plus élevés et du manque de patience pour que le prix du titre évolue.

# 2 - L'aversion pour le regret, l'un des biais comportementaux les plus courants

La finance comportementale a révélé que, chez les investisseurs, il existe une sorte d'aversion à montrer des regrets. L'aversion au regret, en tant que biais comportemental, se traduit en termes simples par la prolongation d'une erreur qui peut entraîner des pertes excessives.

Il peut arriver qu'un métier que nous avons mis en place se retourne contre nous. Le problème est que, selon la finance comportementale, les êtres humains ont une forte tendance à ne pas se repentir.

Si le prix d'un actif baisse et que nous subissons une perte, notre aversion pour le regret nous empêche de prendre des décisions immédiates. Au lieu de fermer la position, nous attendons un retournement qui ne vient jamais.

Dans les différentes études sur les biais comportementaux en finance, deux situations pertinentes apparaissent. Les investisseurs sont 1,5 à 2 fois plus enclins à vendre trop tôt des positions gagnantes. Dans le même contexte, ils vendent trop tard des positions perdantes.

Pour éviter ce biais comportemental, vous devez établir des règles très claires pour votre trading. Définissez un pourcentage de perte acceptable et respectez-le. Si la position perdante atteint ce pourcentage, fermez-la sans hésiter.

Ne laissez pas la cupidité prendre le dessus sur vous. Définissez également des directives pour la prise de bénéfices. Lorsque le bénéfice atteint le niveau indiqué par votre analyse, prenez le bénéfice et fermez la position. Si vous le laissez courir, vous pouvez être victime d'un retournement brutal qui limite votre rentabilité.

# 3 - Aller derrière les tendances, un biais comportemental qui peut compliquer votre trading

L'analyse technique peut vous fournir des modèles solides pour identifier les tendances d'un actif ou d'un marché. C'est bien, c'est la raison d'être de notre participation aux marchés financiers. Le problème se pose lorsque nous sommes en retard pour rejoindre la tendance.

Lorsque nous parvenons à identifier une tendance, de nombreux autres traders l'ont déjà fait et l'exploitent à fond. Cela est lié à notre comportement de troupeau et ce n'est pas conseillé.

Les préjugés comportementaux qui nous poussent à suivre les tendances sont motivés par notre instinct grégaire.

Suivre une tendance n'est pas mauvais, pour autant que nous agissions avant qu'elle ne commence à se développer. Sinon, le plus grand risque est d'acheter aux sommets, ce qui réduit nos bénéfices, voire nous expose à des pertes.

Un conseil pour éviter ce biais vient de Warren Buffett lui-même. Achetez quand tout le monde a peur et vendez quand la cupidité se développe.

# 4 - Notre capacité d'attention limitée

Lorsque nous sommes confrontés à la tâche de rechercher les meilleures options d'investissement, il peut être difficile de rassembler toutes les informations. Notre capacité d'attention est limitée et c'est l'un des biais comportementaux de la finance.

Lorsque cela se produit, nous nous laissons influencer par les atouts qui sont les plus appréciés par les autres. En raison de cette limitation, nous prenons des décisions dont nous sommes satisfaits et qui, dans de nombreux cas, ne sont pas le résultat d'une recherche approfondie.

Toutefois, ce biais comportemental peut être atténué. Il est bon de prêter attention aux actifs les plus connus. Mais une bonne alternative consiste à porter votre attention sur des actions moins connues qui peuvent offrir des rendements plus élevés. Ceux qui sont hors du radar des nouvelles. Il s'agira d'une décision rationnelle et non influencée.

# 5 - Ne vous laissez pas emporter par l'aversion au risque

S'il y a une chose que la finance comportementale a mise en évidence, c'est que les investisseurs ont tendance à amplifier les pertes.

Une expérience négative pèse plus lourd sur nous que les expériences positives. Nous nous souvenons davantage d'une transaction qui a entraîné une perte que de la satisfaction d'un bénéfice.

En quoi ce parti pris nous complique-t-il la tâche ? L'aversion pour les pertes nous empêche de raisonner de manière plus réfléchie. Un actif qui nous a joué un mauvais tour hier peut être une excellente opportunité aujourd'hui, pourquoi le laisser passer à cause de nos peurs ?

Nous avons essayé de tenir compte des 5 biais comportementaux en finance qui affectent le plus votre trading. Il s'agit d'une liste arbitraire car il existe de nombreux autres comportements dictés par les émotions. Mais, selon les analystes, si vous parvenez à contrôler ceux que nous avons mentionnés, vous serez sur la bonne voie pour prendre des décisions rationnelles.

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Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.

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