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#1 06-06-2024 14:19:20

Climax
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Les prop firms obtiennent des licences de broker


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La question de savoir si les brokers devraient ajouter une sorte de programme de trader financé est aujourd'hui au cœur du débat. Certains l'ont déjà fait, notamment quelques grandes marques comme IC Markets, Hantec Markets et Axi.

La logique de base est qu'il s'agit d'un produit en demande et qu'il est moins contraignant d'un point de vue réglementaire. Par conséquent, vous pouvez potentiellement gagner de l'argent avec ce produit et ajouter un autre produit à votre offre.

Les Prop Firms se tournent vers le courtage

On a moins parlé du fait que les prop firms pourraient en fait aller dans la direction opposée pour devenir des brokers, ou au moins obtenir la licence nécessaire pour offrir de tels services sous une forme ou une autre.

Exemple de FTMO

Otaker Suffner, PDG de FTMO, a affirmé que l'entreprise pourrait apporter quelque chose de nouveau dans le domaine du courtage. L'entreprise compte également plus d'un million d'utilisateurs enregistrés et jouit d'une bonne réputation.

FTMO tente clairement d'élargir son offre pour devenir un broker. Il a récemment engagé Michael Kamerman, ancien PDG de Skilling et vétéran de FXCM, en tant que PDG de sa division de courtage. La société a également créé deux entités à Chypre.

Raisons de cette transition

L'une des raisons pour lesquelles les prop firms peuvent agir de la sorte est la même que celle qui pousse les brokers à proposer une offre de comptes financés : vous disposez d'un nouveau produit et de nouvelles sources de revenus. FTMO semble également avoir réalisé au moins une année un revenu net supérieur à 100 millions de dollars et a même acheté de nombreux biens immobiliers à Prague.

Le contexte européen

Le problème est plutôt qu'il est très coûteux aujourd'hui de lancer un broker dans l'UE et/ou au Royaume-Uni. Mais en réalité, certaines sociétés de trading financées disposent aujourd'hui des liquidités nécessaires pour faire quelque chose de similaire. En outre, elles jouissent déjà d'une grande notoriété sur les marchés européens, de sorte qu'elles ne partent pas entièrement de zéro.

Les défis et opportunités

Quant à savoir si cela fonctionnera ou non, c'est une autre question. Le secteur des prop firms n'est pas le même que celui des brokers. De plus, certains brokers, comme Exness, gagnent beaucoup d'argent mais ne font pas affaire avec les particuliers en Europe et ne semblent pas intéressés à le faire.

Autres Prop Firms en course

FTMO n'est pas la seule société de trading pour compte propre qui semble vouloir obtenir une licence. Le mois dernier, le PDG de Funding Pips a posté ce message sur son compte X (où d'autre ?) : "Qui ne voudrait pas trader avec une société de courtage à licence complète ?"

Les enjeux réglementaires

Il convient de noter que d'autres facteurs peuvent entrer en jeu ici et que la simple gestion d'un broker n'est peut-être pas la seule chose que les sociétés de financement de trader cherchent à faire.

Les prestataires opèrent actuellement dans une zone grise réglementaire. En réalité, il n'existe pas de véritable cadre réglementaire pour ce secteur d'activité et le fait d'avoir une licence de courtage est probablement ce qui s'en rapproche le plus.

Accès à des services clés

Cette licence donne accès à un tas d'autres choses difficiles d'accès aujourd'hui ou qui le deviendront de plus en plus, comme les services bancaires, devenant un problème croissant pour les props qui se présentent souvent comme des "fournisseurs d'éducation".

Fin des étiquettes grises MetaTrader

Ensuite, il y a l'évidence - la plupart des opérateurs fonctionnaient sur les étiquettes grises de MetaTrader proposées par les brokers. MetaQuotes a mis fin à cette pratique et ce n'est plus une option viable.

Cas d'étude

Certaines prop firms ont contourné ce problème en acquérant une licence. Alpha Capital Group, une société de financement basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'une entité de courtage distincte réglementée aux Seychelles, offre MetaTrader 5.

Un autre cas intéressant est celui d'E8 Markets. Cette société s'appelait auparavant E8 Funding, mais a changé de nom il y a quelques mois, proposant des comptes utilisant la plateforme Match-Trader ou Virtual Markets 5, un broker basé à Sainte-Lucie.

Conclusion

La situation va-t-elle se multiplier ? Le principal problème résidera probablement dans le passage d'un marché non réglementé à un marché fortement réglementé. Pour la même raison que de nombreux brokers se soucient de moins en moins de conserver une licence européenne, ils peuvent penser qu'il ne vaut pas la peine d'obtenir une licence de broker. Toutefois, il est également possible que des prestataires obtiennent une licence mais ne l'utilisent jamais en tant que broker, offrant plutôt une couverture réglementaire aux services qu'ils proposent et leur permettant d'accéder à des services tels que les services bancaires, les paiements et les fournisseurs de technologie.

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