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#1 26-12-2017 21:42:10

Climax
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Comment investir dans l'art ?

Le marché de l'art n'est plus uniquement réservé aux personnes fortunés, il s'est considérablement démocratisé ces dernières années avec le développement de sites internet comme Artprice, le leader mondial de la cotation des œuvres d'art. Il y aurait plus de 70 millions de collectionneurs d'art dans le monde, les banques et fonds d'investissements se tournent également vers ce marché.

L'augmentation du nombre de musées dans le monde soutient le développement du marché de l'art. 700 nouveaux musées dont 70% en chine ouvrent leurs portes chaque année. Ces musées ont besoin en moyenne de 4 à 5 mille œuvres et ils sont prêts à dépenser des sommes astronomiques pour acquérir des œuvres exceptionnelles. Le marché de l'art n'est pas très liquide, les collectionneurs et les musées revendent très rarement leurs œuvres d’art, ce qui tire l'ensemble du marché vers le haut.

Des rendements impressionnants

En analysant des millions de transactions, Artprice a calculé que le rendement moyen annuel d'une œuvre d'art de 20.000 euros et de 9%, il peut atteindre 12 à 15% pour une œuvre de 100.000 euros. Les œuvres qui valent plus de 100.000 euros peuvent atteindre des rendements exceptionnels. Le marché de l'art a bien résisté aux crises financières et il a sur-performer par rapport à la bourse. Cependant, l'indice des prix chute depuis 2015 à cause de la pénurie de chefs-d'oeuvre mis en vente.

Indice-des-prix-artprice.png

Une mine d'informations accessible à tous

Il n'est pas forcement nécessaire d'être un expert pour investir sur le marché de l'art. Toutes les informations sont disponibles sur internet, mais il faut savoir les utiliser. Artprice a créé une immense base de données en rachetant de milliers de manuscrits et de catalogues de ventes publiques datant de 1700 à nos jours.

4,5 millions de membres dont des collectionneurs, des musées et des maisons de ventes se renseignent quotidiennement sur les dernières tendances ou vendent directement leurs œuvres dans la salle des ventes virtuelle du site Artprice. Les informations récoltées permettent à la société de calculer le rendement d’une œuvre, mais aussi de suivre et de comparer les performances des artistes.

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Quelques conseils pour investir dans l'art

Avec un petit budget, vous devrez obligatoirement vous tourner vers l'art contemporain. Les cotes sont variables et risquées. Le succès d'un artiste n'est pas garanti, la popularité d'une œuvre peut s’avérer passagère en défaisant brutalement les cotes de jeunes artistes. L'évolution des prix de l'art contemporain n'est pas linéaire, il comporte donc un risque de moins-value.

  • Traçabilité : un oeuvre doit être attestée par une galerie ou un expert qui représente l'artiste ou ses ayants droits.

  • Toujours acheter un artiste coté : au moins l'une de ses œuvres doit avoir été vendue dans une enchère publique.

  • Évitez les grands formats, ou alors optez pour un format à l’horizontal qui est plus adapté aux petits appartements.

  • N'hésitez pas à négocier les prix : l'adage "l'art n’a pas de prix" n'est plus vrai depuis 30 ans.

Comment trouver l'artiste et les informations essentielles à connaître ?

Pour les particuliers, les marchés de l'art ancien et moderne (Picasso, Braque, les impressionnistes...) sont de moins en moins intéressants pour investir. On ne trouve plus d’œuvres de qualité muséale sous 5 à 10 millions d’euros. En revanche, le marché de l'art contemporain regorge d’opportunités, car il y a beaucoup d'artistes, qui ne cessent de produire des œuvres. Dans ce segment, le dessin et la photographie ont gagné leurs lettres de noblesse et méritent une attention particulière. Alors comment trouver les artistes qui montent ? Le plus simple est de regarder les classements comme le Top 500 des artistes, général, ou seulement pour l'art contemporain, publiés chaque année gratuitement par Artprice.

Après avoir identifié les artistes en forte progression, on peut visiter la fiche de l'artiste pour voir une foule d'informations. L'idée est de repérer des tendances, comme pour tous les autres placements, il faut vérifier le nombre de lots vendus chaque année et le taux d'invendus pour s'assurer de la liquidité. Un artiste qui vend 30 à 40 œuvres par an est une bonne moyenne. De même, le taux d'invendus ne doit pas dépasser 50%, la moyenne étant légèrement au-dessus de 30%.

De nombreux tris sont possibles, par prix, catégorie d'œuvre (peinture, estampe, dessin…), ou pays. La géographie des ventes est d'ailleurs très importante. Si un artiste se vend toujours mieux dans son pays d'origine, il est indispensable qu'il ait une visibilité internationale, idéalement avec des ventes à Londres ou New-York, qui génèrent plus de la moitié du marché de l'art mondial. Dans la biographie de l'artiste, on pourra simplement vérifier si ses œuvres ont déjà été exposées à l'étranger, dans des foires, des expositions individuelles ou collectives, ou des galeries reconnues. En sachant, qu'en général, après ses 45 ans, il est rare qu'un artiste perce en dehors de ses frontières.

Avec une approche de rentabilité, l'investissement dans l'art, comme dans la Bourse ou dans l'immobilier, est donc tout sauf un achat coup de tête et doit reposer sur une décision éclairée à l’aide des nombreuses informations disponibles. En suivant quelques règles simples, il est possible d'obtenir de bons rendements, d'autant que la fiscalité française y est très favorable. Sans oublier bien sûr qu'au-delà d’un investissement, une œuvre d’art a aussi l’avantage d'être agréable à regarder !

La fiscalité de la revente d'œuvres d'art
  • Les œuvres d'art n’entrent pas dans le calcul de l’ISF, la détention d’œuvres d'art est donc neutre fiscalement.

  • Ventes inférieures à 5 000 € : aucun impôt.

  • Ventes supérieures à 5 000 € : régime forfaitaire (6,5% du prix), ou régime réel (19% de taxe et 15,5% de prélèvements sociaux).

  • À partir de 2 ans de détention, un abattement de 5% par an s'applique sur la taxe (exonération au bout de 22 ans)

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Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.

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