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L'habillage de portefeuille est une pratique utilisée par les sociétés et les entreprises dans leurs rapports financiers pour faire paraître la société plus rentable qu'elle ne l'est en réalité.
Il s'agit de manipuler les chiffres comptables ou de dissimuler certaines informations, telles que les dettes ou les dépenses, afin que l'image financière globale paraisse meilleure.
Le window dressing peut se faire par le biais de diverses techniques, notamment la comptabilisation prématurée des revenus, la comptabilisation tardive des dépenses, la sous-estimation des créances douteuses et la surestimation des actifs.
L'objectif premier de l'habillage de portefeuille est de donner aux investisseurs potentiels une fausse impression de la rentabilité et de la santé financière de l'entreprise.
Bien que cela puisse contribuer à persuader les investisseurs d'investir dans les titres de l'entreprise et à augmenter le cours de ses actions, cela peut créer des situations contraires à l'éthique car cela ne reflète pas exactement la véritable situation financière de l'entreprise.
L'habillage de portefeuille peut également s'appliquer à la gestion des investissements lorsque les gestionnaires de portefeuille tentent de rendre leurs portefeuilles plus attrayants en achetant des actions dont la valeur a récemment augmenté et en vendant celles dont la valeur a baissé.
Principaux points à retenir
➡️ En comptabilité, l'habillage de portefeuille consiste à modifier les informations financières de manière à faire apparaître la société dans une meilleure situation financière qu'elle ne l'est en réalité.
➡️ Dans le domaine de l'investissement, le window dressing est une pratique populaire sur les marchés financiers, où les investisseurs ajustent temporairement leurs portefeuilles pour les rendre plus attrayants.
➡️ Il s'agit de manipuler le portefeuille avant que ses performances ne soient publiées, afin de donner une meilleure image de son succès ou de sa rentabilité.
➡️ L'habillage de portefeuille peut se faire en achetant des actions très performantes et en vendant les actions moins performantes peu avant la publication des résultats ; un autre moyen courant consiste à reclasser les actifs dans des catégories qui semblent plus intéressantes sur le papier.
➡️ Le window dressing sous toutes ses formes peut également aller à l'encontre des exigences légales et réglementaires, entraînant des amendes importantes et d'autres recours.
L'habillage de portefeuille n'est pas nécessairement illégal, bien qu'il y ait souvent une forte intention de tromper.
Après les fraudes financières qui ont été révélées après l'éclatement de la bulle Internet en 2000-2002, des mesures telles que la loi Sarbanes-Oxley ont été mises en place pour tenter de limiter les possibilités d'habillage de portefeuille et s'assurer que les chiffres comptables reflètent fidèlement les véritables performances financières d'une entreprise.
Lorsqu'une entreprise est reconnue coupable d'habillage de portefeuille, elle peut se voir infliger des sanctions sévères, telles que des amendes, la suspension de ses privilèges de trading, voire des poursuites pénales.
Solde de trésorerie gonflé
Une entreprise peut éviter de payer ses factures vers la fin du trimestre afin d'afficher un solde de trésorerie plus élevé dans son prochain rapport trimestriel.
Aller-retour
Une entreprise peut effectuer un certain nombre de ventes et d'achats à d'autres entreprises qui lui sont associées afin d'augmenter artificiellement ses revenus.
Comptabilisation prématurée des produits
Une entreprise peut comptabiliser des recettes qui n'ont pas encore été gagnées ou perçues afin d'afficher des bénéfices plus élevés.
Sous-estimation du passif
Une entreprise peut intentionnellement sous-évaluer certains comptes tels que les pertes sur créances irrécouvrables ou les impôts différés, ce qui peut réduire les dépenses et avoir un effet positif sur les résultats.
Inscription de dépenses à l'actif du bilan
Une entreprise peut capitaliser des dépenses telles que les coûts de recherche et développement ou les licences de logiciels dans le bilan au lieu de les passer en charges afin de réduire les dépenses de la période en cours.
Cette pratique est souvent utilisée lorsqu'une entreprise veut montrer des dépenses d'exploitation plus faibles ou des valeurs d'actifs plus élevées dans son bilan. Elle est illégale en vertu des GAAP si elle est utilisée uniquement à des fins d'artifice.
Si le window dressing peut contribuer à améliorer les performances financières d'une entreprise, il s'accompagne également de graves implications éthiques qu'il convient d'examiner attentivement avant de s'engager dans ce type d'activité.
Les investisseurs doivent être conscients de la présence potentielle d'habillage de portefeuille dans les états financiers avant d'investir dans une action et les entreprises doivent comprendre les risques juridiques qui y sont associés. En prenant des précautions contre les pratiques non éthiques, les entreprises peuvent s'assurer que leurs états financiers sont exacts.
Le window dressing dans les fonds d'investissement implique que les gestionnaires de portefeuille achètent des actions récemment performantes et vendent des actions peu performantes.
Cela a pour effet de montrer dans les documents réglementaires (par exemple, 13-F) qu'il possède des actions récemment gagnantes et donne aux investisseurs l'impression qu'ils font de bons investissements alors que le contraire peut être vrai.
Les gestionnaires de portefeuille peuvent également se livrer à de l'habillage de portefeuille pour réduire le risque et améliorer leurs chiffres de performance afin d'attirer plus d'investisseurs et des frais plus importants.
La SEC a pris note de cette pratique et sévit contre les gestionnaires de portefeuille qui utilisent de telles tactiques, car elles peuvent donner une image inexacte de la performance réelle d'un fonds.
L'habillage de portefeuille est une pratique utilisée pour manipuler les chiffres comptables ou cacher certaines informations afin qu'une entreprise paraisse plus rentable qu'elle ne l'est en réalité.
Bien que cette pratique puisse être utile pour attirer les investisseurs, elle est également contraire à l'éthique et illégale car elle ne donne pas une image précise des véritables performances financières de l'entreprise.
Les investisseurs doivent être conscients de l'existence de cette pratique avant d'investir dans une action et les entreprises doivent comprendre les risques juridiques associés à cette pratique.
En prenant des précautions contre les pratiques non éthiques, les entreprises peuvent s'assurer que leurs états financiers sont exacts et fiables.
Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.
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