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#1 30-04-2015 16:15:37

Climax
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Etude de la BCE sur le marché monétaire de la zone euro

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La banque centrale européenne (BCE) a publié son rapport intitulé "Euro Money Market Study 2014". Cette étude se concentre sur les développements du marché monétaire en euros au cours du deuxième trimestre 2014 et les compare avec les deuxièmes trimestres des années précédentes.

Les marchés monétaires de la zone euro sont dans une phase de guérison suite à la détérioration identifiés dans l'étude de 2012. Les mesures de politique monétaire non standard de l'Eurosystème semblent avoir contribué favorablement à la stabilisation de la récupération des marchés dans un contexte de baisse des excès de liquidité. Après une chute d'activité observée en 2012, le volume total de tous les instruments du marché monétaire de l'euro s'est amélioré de façon constante. En 2013, le volume total a augmenté de 6% et de 4% en 2014.

L'activité a augmenté dans plusieurs segments de marché, en particulier dans le segment non garanti, l'évaluation des risques de crédit de contrepartie légèrement plus favorable et une réduction de l'excès de liquidité étaient propices à une plus grande activité de marché. Le segment sécurisé a maintenant atteint un pic d'activité depuis 2003, bénéficiant d'une protection accrue contre le risque de crédit et des exigences réglementaires plus strictes. L'activité de marché des swaps forex a continué d'être une des zones les plus dynamiques et liquides dans le marché du forex. L'activité dans les autres segments depuis 2012 a été plutôt stable dans l'ensemble, malgré quelques fluctuations liées principalement à l'évolution des besoins de couverture pour les taux des swaps au jour le jour (overnight index swaps) et d'autres swaps de taux d'intérêt.

L'amélioration de l'activité de trading forex au cours des deux dernières années est soutenue par la stabilisation des budgets de risque en 2013 et une nouvelle amélioration signalée par les participants à l'enquête 2014. En 2013 les banques ne se sont pas attendues à un changement des limites de risque par rapport à 2012. En 2014, les résultats globaux indiquent que la dynamique s'est améliorée : le nombre des banques qui attendent une augmentation des limites de risque a considérablement augmenté, mais à partir de niveaux faibles, tandis que le nombre des répondants qui s'attendent à des limites de risques plus serrés ou inchangés a diminué. De même, la perception de l'efficience et des conditions de liquidité dans les segments de marché non garantis et garantis s'est améliorée, malgré la grande divergence entre les instruments de financement non garanti et le marché sécurisé.

Le biais local est resté un facteur structurel dans le développement de l'activité de trading forex. Malgré les grandes améliorations observées dans la partie qualitative de l'enquête, des données plus granulaires suggèrent que l'activité plus élevée dans les marchés non garantis peut être principalement attribuée à des juridictions qui ne sont pas en difficulté. En revanche, les banques dans les juridictions en difficulté déclarent toujours une utilisation faible des instruments de financement non garanti. Au niveau de l'emprunt, un nombre limité de banques sont encore actives et les transactions se produisent généralement plus rapidement dans les juridictions qui ne sont pas en difficulté, en dépit de la compression des spreads depuis 2012. Sur le marché des pensions (repo market), le biais local reste également important, illustré par l'utilisation des obligations nationales en garantie des opérations sécurisées. Néanmoins, grâce à un accès continu aux marchés garantis, les banques des juridictions en difficulté ont bénéficié de la baisse des taux résultant de la compression des spreads en 2013 et 2014.

L'étude sur le marché monétaire de la zone euro est réalisée tous les deux ans depuis 2002 par la BCE sous les auspices du comité des opérations de marché, qui est composé d'experts du système européen des banques nationales.

Pour lire l'étude complète (en anglais), cliquez ici


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