#1 08-04-2023 13:52:20

Climax

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Tolérance au risque pour les traders et les investisseurs

Toute transaction financière est associée à un certain niveau de risque. Vous le savez déjà. Il en va de même pour cette sorte de règle d'or des marchés financiers qui veut que "plus le rendement est élevé, plus le risque l'est aussi". Il est courant que lorsqu'il s'agit d'investir ou de négocier sur les marchés, on nous conseille de le faire en tenant compte de notre tolérance au risque. La grande question qui se pose alors est la suivante : comment déterminer cette tolérance, quels sont les éléments à prendre en compte pour établir la résistance au risque d'un investisseur ou d'un négociant individuel ? Répondre à ces questions fait partie de la gestion des risques financiers.

On parle beaucoup de la tolérance au risque. Cependant, la vérité est que peu de gens la définissent correctement. En effet, de nombreux analystes considèrent que le temps est le principal facteur qui détermine la capacité d'un investisseur à absorber les pertes.

Dans cet article, nous aborderons ce point crucial pour les investisseurs et les traders. La tolérance au risque, la nécessité de la calculer, comment la calculer et à quoi il faut faire attention.

Qu'entend-on par tolérance au risque ?

Toute personne qui participe d'une manière ou d'une autre aux marchés financiers est exposée à un risque. Nous définissons le risque financier comme la possibilité de s'écarter de nos objectifs et que ces écarts se traduisent par des pertes.

C'est pourquoi la gestion des risques financiers est si importante. Et lorsque nous parlons de gestion des risques, un terme revient sans cesse : la tolérance au risque.

Qu'est-ce que cela signifie ?

En théorie, nous savons tous ce que signifie la tolérance au risque. Il s'agit de la capacité individuelle d'une personne ou d'une entreprise à absorber un certain niveau de perte dans ses opérations financières.

Les entreprises consacrent des ressources importantes à la gestion des risques financiers. En particulier, à ce que l'on appelle le risque spécifique. En effet, le risque de marché est moins contrôlable, même s'il existe des stratégies pour l'atténuer.

Mais comment calculer la tolérance au risque ? Tout un courant d'analystes financiers établit que l'âge est le facteur le plus important pour déterminer la capacité d'absorption des pertes. Il s'agit en fait d'un cliché.

Il est vrai qu'un jeune trader ou investisseur a plus de potentiel devant lui pour se remettre de ses pertes. Il est également vrai qu'une personne âgée de plus de 65 ans doit protéger son épargne-retraite sur le plan financier et économique.

Au-delà de l'âge, d'autres facteurs sont tout aussi importants pour définir la tolérance au risque. Combinés, ils peuvent aboutir à une gestion saine ou dangereuse des risques financiers.

Les choses évoluent rapidement. Aujourd'hui, l'espérance de vie a augmenté. Par conséquent, l'horizon temporel des investissements d'une personne âgée de 65 ans s'est allongé.

Prendre en compte le capital-investissement

Si vous êtes un investisseur individuel ou un trader, la première chose à faire pour gérer le risque financier est de séparer votre valeur nette de votre capital-risque.

Rappelons-le brièvement. La valeur nette est le total de vos actifs moins le total de vos passifs. Le patrimoine net est l'élément vital de votre vie. Vous et votre famille en dépendez. La gestion des risques financiers individuels consiste à comprendre cela.

Il y a ensuite le capital-investissement. Il s'agit de tout l'argent que vous pouvez investir sur les marchés financiers. Certains spécialistes recommandent de le considérer de la manière suivante : c'est l'argent que vous devez être prêt à perdre.

Il est vrai que les personnes disposant d'un patrimoine élevé ont une plus grande capacité à en disposer. Elles peuvent en placer une partie dans le capital-risque.

À partir de ce capital, nous pouvons commencer à délimiter leur tolérance au risque. Cela ne signifie pas que tous ces capitaux doivent être alloués aux opérations les plus risquées. La gestion du risque passe aussi par la diversification pour amortir les coups qui causent des pertes.

Il ne faut pas oublier qu'une personne ayant plus de capital à investir, donc plus de tolérance au risque, a plus de chances d'avoir des pertes importantes.

Vos objectifs d'investissement, une composante importante de la tolérance au risque

Si vous êtes jeune et que vous n'avez pas encore de famille, votre objectif d'investissement peut être très individuel. Améliorer votre situation financière, pouvoir acheter une maison, disposer de fonds pour voyager dans le monde entier.

Ensuite, il y a des familles qui, au cours de leur vie, définissent parmi leurs objectifs d'investissement celui d'assurer l'éducation universitaire de leurs enfants.

Enfin, les personnes qui cherchent à protéger leur capital retraite auront une tolérance au risque différente des précédentes. Il est vrai que certaines personnes mettent en jeu leurs fonds de pension en faisant des paris à haut risque sur les marchés financiers, par exemple des contrats à terme ou des options. Dans certains cas, elles cherchent à réduire leur exposition fiscale.

En matière de tolérance au risque, il y a des gens qui marchent sur la corde raide.

Il est vrai que vos objectifs d'investissement vous permettent de fixer un certain niveau pour absorber les pertes, vous rétablir et recommencer. Cela ne signifie pas pour autant que vous devez toujours prendre les risques déterminés par votre tolérance.

Avez-vous de l'expérience sur les marchés financiers ?

Les personnes moins expérimentées en matière de transactions financières sont plus exposées aux pertes. Il est donc facile de déduire que l'expérience en matière d'investissement est un facteur qui détermine votre tolérance au risque.

Si vous faites vos premiers pas en tant qu'investisseur ou trader, la prudence et la modération doivent présider aux risques que vous prenez.

Au fur et à mesure que vous acquerrez de l'expérience, vous serez en mesure de prendre des risques plus importants. Devenir un investisseur "d'un jour" en prenant de mauvaises décisions est tout ce que vous ne voulez PAS.

Dernières considérations sur la tolérance au risque

Si l'on énumère les principaux facteurs qui contribuent à définir la tolérance au risque, on peut citer les suivants :

• Votre âge

• Votre patrimoine net

• Le capital-risque disponible

• Quels sont vos objectifs d'investissement ?

Si vous estimez qu'en tant que futur investisseur, vous n'êtes pas en mesure de déterminer votre propre tolérance au risque, un conseiller financier vous accompagnera dans cette démarche. Au moyen d'un long questionnaire, il établira votre capacité à supporter des pertes et vous fera des propositions d'investissement.

Dans le cas des traders, la détermination de la tolérance au risque est indispensable à leur activité quotidienne. La plupart des stratégies de ces traders impliquent de nombreuses transactions quotidiennes. En fixant leur tolérance au risque, ils savent combien de capital ils doivent mettre en jeu dans chaque position. Le montant qu'ils peuvent perdre sur chaque transaction.

Les traders exploitent généralement les scénarios les plus volatils. Cela augmente leur exposition au risque. Une bonne gestion des risques financiers dans le cas du trading commence par une détermination claire de la tolérance.

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Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.