#1 21-03-2019 15:55:59

Climax

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Les volumes de change australiens grimpent en flèche

Alors que l'effondrement des courtiers européens se poursuit, les sociétés australiennes sont en plein essor.

Si vous vous demandez dans quelle mesure le marché réagit à l'évolution du paysage réglementaire, certaines données clés pourraient vous apporter une réponse. La migration de l'industrie et de nombreux clients vers l'Australie se poursuit depuis le durcissement de la réglementation européenne.

Des sociétés cotées en bourse telles que CMC Markets, IG Group et Plus500 ont émis des avertissements sur les bénéfices ou publié des résultats décevants. La volatilité faible sur l'ensemble du spectre pousse encore plus les brokers centrés sur l'UE au bord du gouffre.

L'Australie est devenue un pôle d'attraction pour les brokers forex au cours des derniers trimestres, les sociétés ayant anticipé les changements radicaux apportés à leur modèle de revenus par l'action de l'ESMA en août dernier.

Visualisation de la hausse des courtiers australiens

Depuis un an, une certaine quantité de flux a migré vers l'Australie. Un échantillon provenant de certains des bastions régionaux montre que l'évolution du paysage réglementaire a des répercussions importantes sur l'appétit des traders. Plus d'un an s'est écoulé depuis les premiers rapports sur l'ouverture de comptes de clients de l'UE auprès des courtiers australiens.

Les clients qui ont maintenu leur appétit pour le risque ont trouvé un moyen de trouver ce dont ils ont besoin : l'effet de levier dans un environnement réglementé sûr.

Alors que les volumes mensuels mondiaux des opérations de change des investisseurs particuliers ont atteint 5,5 billions de dollars au premier trimestre, ce chiffre est tombé à seulement 4,6 billions de dollars au troisième trimestre, pour ne rebondir que légèrement vers la fin de l'année. Entre-temps, les principaux brokers australiens AxiTrader, ICMarkets et Pepperstone ont enregistré une augmentation constante de leurs volumes de transactions tout au long de 2018.

Comme le montre le graphique ci-dessus, la part de marché totale des grands brokers australiens sur le marché mondial du trading forex pour les particuliers qui s'élevait à 12 % au début de l'anné a atteint 17 % à la fin du quatrième trimestre de l'année dernière.

Flux de clients

Les brokers australiens ne profitent pas seulement du fait que les clients européens choisissent de migrer leurs comptes vers une juridiction plus favorable à l'effet de levier. Ils ont également attiré un public mondial. La valeur des licences de l'ASIC aurait considérablement augmenté.

Alors que la FCA a toujours été un lieu de prédilection pour les traders du monde entier, les changements de l'ESMA de l'année dernière ont rendu la licence britannique moins attrayante pour les traders particuliers. La solide réputation de l'organisme de réglementation australien a également joué un rôle dans l'essor des courtiers locaux.

Que cette tendance se poursuive ou non, nous ne savons pas si elle se poursuivra encore longtemps. Actuellement, l'ASIC demande aux entreprises réglementées localement si elles ciblent intentionnellement les clients de l'UE. Bien que ce ne soit peut-être pas le cas, l'accessibilité d'un effet de levier élevé pour les traders en Europe n'a effectivement pas changé - ils peuvent toujours ouvrir librement un compte auprès d'un broker australien.

Cela dit, les pouvoirs d'intervention sur les produits arrivent en Australie. Pas plus tard qu'au quatrième trimestre de l'année dernière, une loi qui vise à permettre au régulateur de limiter certains produits destinés aux particuliers a fait l'objet d'un débat au parlement australien.

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Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.