#1 27-11-2018 15:40:46

Climax

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Une question de loyauté : les brokers exigent plus de leurs employés

Cet article est le premier d'une série de quatre articles sur les différents aspects des ressources humaines de l'industrie du forex.

Au cours des 12 derniers mois, les nouvelles réglementations mises en œuvre par l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) ont profondément modifié l'industrie du trading forex pour les investisseurs particuliers. Alors, quel impact cela a-t-il eu sur le marché de l'emploi ?

Les brokers pardonnent moins "l'infidélité"

Il y a seulement cinq ans, il était acceptable pour quelqu'un de quitter le secteur des changes pour poursuivre d'autres passions, telles que la fintech ou la banque d'investissement. Désormais, il semble que les brokers pardonnent moins cette "infidélité". Ils recherchent des candidats possédant une expérience cohérente dans le domaine du forex - sans interruption.

Reece Pawsey, cofondatrice de FinTop Consulting, une agence de recrutement spécialisée dans l'industrie du forex, a déclaré : "Il n'y a pas si longtemps, un CF10 (un agent de conformité) qui quittait le secteur pour se lancer dans les activités de banque d'investissement ou de fintech, pouvait ensuite facilement revenir dans le secteur. Mais maintenant les brokers veulent une expérience cohérente et récente au sein de l'espace FX en tant que CF10 ou CF11. De toute évidence, cette tendance est très axée sur le Royaume-Uni, mais le besoin de cette expérience pertinente directe est important."

CF10 est le nom de code simplifié attribué par la Financial Conduct Authority à la fonction de surveillance de la conformité. Cette fonction est souvent assumée par le responsable de la conformité d'une institution financière.

Les brokers veulent non seulement embaucher des candidats loyaux, mais ils sont aussi plus exigeants. Reece Pawsey explique cela en disant qu'un commercial à la recherche d'un emploi doit apporter une base de clients qui correspond au broker avec lequel il postule. Cette tendance est devenue courante au Royaume-Uni.

L'expérience et l'éducation sont les grands gagnants

La concurrence a toujours été féroce au sein de l'industrie du forex - entre candidats et courtiers. Alors, que peuvent faire les candidats pour se démarquer de la foule ? Il semble qu'il existe deux arguments de vente que les courtiers recherchent réellement : l'expérience et la formation.

Auparavant, certains postes ne nécessitaient pas de diplômes, par exemple, les postes de niveau intermédiaire et de responsable de la conformité. Maintenant, c'est une condition préalable.

Pawsey a déclaré : "A Chypre, il n'était pas obligatoire d'avoir un diplôme en droit pour devenir responsable de la conformité. Maintenant, c'est une condition préalable absolue."

Ioanna Vlassi, directrice générale et propriétaire d'Unirec, une société spécialisée dans le conseil stratégique et la recherche de cadres dans les domaines de la finance et des technologies financières, a déclaré : "Nous constatons clairement que les entreprises sont de plus en plus enclines à recruter des personnes expérimentées, car il existe maintenant une expérience dans le secteur. À l'époque où j'ai commencé, de nombreuses entreprises n'avaient pas la capacité d'embaucher des professionnels pour débuter leurs activités, car ces professionnels expérimentés avaient choisi des entreprises plus établies. L'industrie était donc un peu plus ouverte aux personnes peu expérimentées."

Qui a le pouvoir - les brokers ou les candidats ?

Comme toute relation, cela va dans les deux sens. Les candidats doivent offrir plus et, par conséquent, les brokers doivent payer plus. Mais nous en parlerons plus dans le troisième article de cette série.

Le taux de rotation élevé a longtemps affecté l'industrie du forex. Particulièrement dans les postes de niveau intermédiaire et junior. Les candidats avaient donc l'avantage, car ils avaient un grand choix de postes.

En ce qui concerne le volume des transactions parmi les meilleurs courtiers au deuxième trimestre de cette année, FXCM, un fournisseur international de services de change en ligne et de transactions sur CFD basé à Londres, affichait la durée moyenne la plus longue. Cependant, la durée moyenne du mandat n'est pas si longue, à 6,2 ans. IC Markets, qui est un broker ECN basée en Australie, a enregistré la plus faible durée de mandat de 2,3 ans seulement.

Cependant, bien que le taux de rotation élevé caractérise le marché des changes depuis un certain temps, il est important de noter que les durées plus courtes font partie d'une tendance mondiale plus large en matière d'employés dans le secteur financier.

Au Royaume-Uni, il est de plus en plus courant que les employés changent de travail toutes les quelques années. Selon des recherches effectuées par la compagnie d'assurance vie LV =, un travailleur britannique change de travail en moyenne tous les cinq ans.

Nastasia Michael, spécialiste des ressources humaines dans le secteur des changes et le secteur financier au sens large, a déclaré : "Nous avons le plus grand nombre d'employés, cela signifie que la concurrence est très forte dans ce secteur. "

Comment les brokers peuvent-ils garder leurs talents ?

Alors, comment les courtiers peuvent-ils garder leurs employés ? Selon Nastasia, l'un des moyens les plus efficaces est de trouver un équilibre entre travail et vie privée.

"Au Royaume-Uni, en Europe et à Chypre, de plus en plus d'organisations cherchent des solutions pour offrir des options de travail flexibles à leurs employés. C'est donc l'une des recommandations sur les mesures à prendre pour réduire le taux de rotation du personnel."

Dans le prochain article, nous examinerons quelles sont les positions "critiques", si le Brexit limite les emplois et plus encore.

-> Article suivant : Impact Brexit / ESMA sur le marché de l'emploie dans le forex

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