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#1 14-01-2016 17:18:07

Climax
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Un courtier inconnu coûte très cher à BNP Paribas

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BNP Paribas essuie une perte de 65 millions d'euros à cause de la faillite d'un tout petit courtier londonien inconnu. Quatre autres grandes firmes, comme Morgan Stanley et ING, se sont laissées prendre.

Cette faillite serait passée totalement inaperçue… si elle n'avait pas provoqué de si grosses pertes. La chute d'une petite maison de courtage baptisée Invexstar a coûté 130 millions d'euros à de grandes banques dont BNP Paribas, qui écope de la plus grosse perte. Explications.

"Comment un si petit courtier a-t-il pu faire perdre autant?" s'interrogent les analystes. Cinq banques internationales s'y sont en effet laissées prendre. De grands noms à l'instar de Morgan Stanley, Nomura ou ING. Et surtout BNP Paribas, qui se retrouve avec la plus grosse ardoise: 65 millions d'euros.

Plus de mille fois ses fonds propres

Aucun analyste ne connaît Invexstar, le courtier qui a fait faillite. C'est une toute petite firme anglaise, en activité depuis 18 mois selon Bloomberg. Gérée par un seul salarié basé à Rome, elle n'est pas cotée et n'a que très peu de fonds propres, 1,2 million de livres à son actif. Elle a pourtant réussi à investir 2 milliards sur les marchés. Plus de mille fois ses fonds propres.

"La magie de l'effet de levier", analyse un expert. Invexstar faisait des opérations spéculatives sur le marché obligataire. Elle se positionnait sur des titres de dette nouvellement émis, sans les acheter réellement. Elle pariait sur la baisse de leur coût à court terme pour faire une plus-value. Elle les revendait avant même de les avoir payés. On appelle cela la vente à découvert, et un document cité par Bloomberg atteste que les pertes sont intervenues après plusieurs ordres de cette nature.

Les banques en étaient-elles conscientes? BNP Paribas n'a pas souhaité commenter. Selon le Times, une enquête interne a été ouverte. Autre hypothèse: le courtier a emprunté un peu partout pour noyer le poisson. Il peut très bien agir dans le dos des banques sans qu'aucun régulateur ne puisse rien y faire, admet un analyste.


Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.

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