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#1 12-08-2015 17:59:01

Climax
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Les Bourses européennes dévissent face aux dévaluations chinoises


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La Bourse de Paris lâche de plus de 3% après la décision d'une nouvelle dévaluation monétaire chinoise, au lendemain d'une première importante dévaluation. Les statistiques montrent que l'économie chinoise est réellement entrée dans une phase de ralentissement.

L'effet papillon? La décision de la Chine de dévaluer sa monnaie deux fois deux jours de suite, fait plonger les Bourses occidentales. La Bourse de Paris perd jusqu'à 3% en séance oscillant autour des 4.950 points, au lendemain d'un recul de 1,87%.

Le Dax allemand est également orienté à la baisse (-2,66%) en milieu d'après-midi, tandis que le Footsie (Londres) limite ses pertes autour de 1,35%.

L'ouverture de Wall Street n'a pas permis d'inverser la tendance malgré ses proportions plus mesurées. Ainsi, le Dow Jones ne perd que 1,37% dans les premiers échanges, et le Nasdaq se contente d'un retrait de 1,47%.

La dévaluation bis, inattendue

Les investisseurs ont été surpris par l'annonce d'une deuxième dévaluation alors même que la veille, rien ne laisser présager une nouvelle action. Au contraire, certains investisseurs avaient interprété la communication des autorités chinoises comme annonçant que cette action n'aurait pas de suite.

"Le marché s'était dit que les autorités resteraient tranquilles pendant quelques jours après la première dévaluation mais la deuxième a surpris parce qu'elle est très rapprochée", a déclaré à l'AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

L'économie chinoise inquiète de plus en plus

Au-delà, de cette décision, les marchés constatent à travers de nouvelles publications statistiques, la confirmation du ralentissement économique de la Chine. Ainsi, la production industrielle a baissé de 6% en juillet, soit une performance très en-dessous des attentes des analystes. La baisse de 7% des immatriculations a également montré à quel point le marché chinois était entré dans le marasme puisque le marché intérieur est également en train de freiner.

"La consommation intérieure ne prend pas encore le relais pour pouvoir se passer des exportations malgré la volonté de la Chine de changer de modèle afin d'être moins dépendant du commerce international et la correction récente des indices boursier chinois n'a pas arrangé les choses", a déclaré à l'AFP Thierry Claudé, un gérant de Barclays Bourse.

Les bonnes nouvelles sur le front grec ne suffisent pas

Tout à ses préoccupations pour la santé économique chinoise, le marché suivait plus distraitement les derniers développements en Grèce, qui avançait à marche forcée vers l'adoption d'un accord avec ses créanciers pour un troisième plan d'aide sur trois ans pouvant aller jusqu'à 86 milliards d'euros.

Sur le marché parisien, quasiment toutes les valeurs du CAC 40 reculaient et les entreprises exposées à la Chine étaient comme la veille les plus sanctionnées.

Le secteur automobile était sous pression, à l'image de Renault (-3,19% à 82,13 euros), PSA Peugeot Citroën (-4,66% à 16,88 euros), Valeo (-4,81% à 114,90 euros), Plastic Omnium (-4,85% à 24,13 euros) et Faurecia (-4,76% à 34,05 euros).

Le luxe souffrait également avec LVMH (-3,73% à 158,70 euros) et Kering (-2,26% à 168,95 euros).

La remontée de l'euro pénalisait par ailleurs Airbus Group (-4,25% à 61,55 euros).

Quelques valeurs parapétrolières surnageaient, après avoir beaucoup souffert récemment. CGG prenait 2,63% à 4,13 euros et Maurel et Prom 2,51% à 5,18 euros et Technip, seul valeur du CAC dans le vert montait de 0,81% à 49,86 euros.


Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.

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