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#1 25-02-2014 13:23:24

Climax
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L'UE cherche à relancer la taxe sur les transactions financières

Les 11 pays membres de la zone euro ont du mal à introduire une nouvelle taxe sur les transactions financières. Les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et l'Irlande sont fermement opposés à son introduction et il y a un fossé entre la France et l'Allemagne sur la mise en oeuvre de la taxe sur les produits dérivés.

La France est contre la taxe sur les dérivés, alors que l'Allemagne soutient cette taxe. Les quatre pays mentionnés ci-dessus sont soutenus par les nouveaux membres de la zone euro, la Lettonie et de la Finlande. Les parties ont refusé de participer à toutes les offres pour introduire ce type de prélèvement compte tenu de leur expérience passée avec des mécanismes d'impositions similaires.

La Suède avait déjà introduit une taxe similaire en 1984 et le chiffre d'affaires avait déçus. L'impact sur le marché avait réduit considérablement les volumes de transactions et la liquidité. La suppression de la taxe en 1991 a augmenté l'activité de trading dans les années 90. La principale raison de cette suppression était sa mauvaise conception qui permettait aux traders d'utiliser des maisons de courtage étrangères pour éviter la taxe.

Alors, que peut-on faire cette fois ? Selon les quatre pays, pas grand-chose. La principale raison derrière leur position est que les entreprises peuvent tout simplement se délocalisées ailleurs, probablement au Royaume-Uni, et que d'autres instruments de trading pourraient être créés par des entités étrangères pour faire face à l'augmentation des coûts. Le Royaume-Uni pourrait ainsi bénéficier d'une autre possibilité de consolider sa position de leader en tant que centre financier européen

Le dénigrement des banques est devenu une habitude des politiciens, mais la solution n'est pas forcement directement liée à un nouveau lot de taxations. Il faut avant tout éliminer les raisons qui entraînent une spéculation excessive.

Les opérations de trading forex ne font pas parties des plans européens actuels, cependant les contrats pour différence (CFD) pourrait être considérés en dépit de l'opposition de la France.

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Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.

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